SYLVAIN ASSELOT

Il y eut un temps où le rock n'existait pas.

Ni la pop.

Ni les yéyés.

Gainsbourg chantait déjà. C'était du jazz. Les morceaux étaient souvent le fruit d'une collaboration avec Alain Goraguer, l’excellent arrangeur ayant travaillé pour Vian.

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C'est de ce Gainsbourg des années 50 dont il est question ici. Le jeune chanteur vient de quitter brutalement ses premières amours : la peinture.

 

Dès ses débuts comme auteur, compositeur et interprète, Gainsbourg est entier et sincère. Sans stratégies commerciales. Il dira plus tard « j'ai retourné ma veste quand je me suis aperçu qu'elle était doublée de Vison.»

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